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Notre Cité

30 mai 2006 2 30 /05 /mai /2006 22:13

Le néflier ("nespié" ou "nespoulié" en provençal) fait partie des incontournables des jardins provençaux. Cet arbre est originaire de Chine et du Japon, d'où son nom scientifique : Eriobotrya japonica. Il semblerait que ce soit le grand humaniste provençal Nicolas Claude Fabri de Peiresc qui l'ait acclimaté en Provence au XVIIe s., dans le parc de sa bastide de Belgentier (Var).

C'est la saison des nèfles dans nos campagnes provençales ; celles que vous voyez là seront bientôt mangées : cruel que je suis, je les ai photographiées avant qu'elles ne soient mûres et que je les dévore...

Le néflier des jardins provençaux est un arbre qui peut atteindre une hauteur de 8 à 12 m ; sa croissance est relativement lente. Il craint le gel. Il a de grandes feuilles pointues, velues sur leur face inférieure et striées de nervures saillantes ; ce feuillage est persistant. Les nouvelles feuilles poussent en bout de branche, où se développent aussi en hiver les grappes de fleurs blanches agréablement odorantes. Elles donnent des fruits que l'on appelle des nèfles ("nèspo" ou "nespoulo" en provençal), dites aussi "bibaces", sortes de petites pommes d'un jaune d'or groupées en grappe ; comestibles dès le printemps, elles sont délicieuses et très juteuses ; elles contiennent de gros pépins d'un brun presque noir.

N'est-elle pas jolie, cette nèfle timide qui commence à prendre sa belle couleur dorée ? Elle s'épanouit dans le jardin de mes parents, à quelques kilomètres de Belgentier, là où Peiresc a acclimaté le néflier au XVIIe s.

Il ne faut pas confondre ce néflier provençal, qu'on trouve dans tout le bassin méditerranéen, avec le néflier commun, Respilus germanica, qui présente de grandes différences : moins haut (3 à 5 m), ne craint pas le gel, floraison au printemps et fruits bruns consommés après les premières gelées, feuille plus petite, moins nervurée et caduque. Le néflier commun vient quant à lui de Perse ou des Balkans et est connu en Europe depuis le IIIe s. avant notre ère. On fait souvent la confusion entre ces deux espèces, qui, malgré la similitude du nom, sont très différentes.

J'adore le néflier, c'est un de mes arbres préférés. La beauté de son feuillage, luisant sur le dessus, duveteux en-dessous. Et surtout ses fruits délicieux qui sont pour nous un exotisme familier.

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