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PrÉSentation

  • : Ankh-Neferkheperou-Rê
  • : Pas de sujet précis, mais un ensemble de rubriques, qui évolueront avec le temps. Même si un accent particulier est mis sur l'Egypte. Ce qui compose mon univers et que je souhaite partager... Des passions, des coups de coeur et des coups de gueule, des ré
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Fermeture définitive de la Cité dimanche 27 mai 2007.

Vieux Papyrus

Notre Cité

12 mai 2006 5 12 /05 /mai /2006 16:17

Pour expliquer le choix du nom des catégories, nous allons en profiter pour évoquer les dieux, lieux et personnages auxquels ils font référence. Une occasion de découvrir certains aspects de la culture égyptienne antique. Nous commencerons par la divine Hathor...

 

La reine Nefertari sous les traits d'Hathor à Abu Simbel...

 

Son nom égyptien est Hout-Her (Hwt-Hr), ce qui signifie "demeure d'Horus". Hathor est représentée sous la forme d'une vache ou d'une femme coiffée de cornes de vache ; dans les deux cas, le disque solaire apparaît entre les cornes. En architecture s'est développé le chapiteau hathorique, figurant une femme avec des oreilles de vache, la chevelure séparée en deux formant des enroulements de chaque côté du visage. Son principal attribut est le collier menat, aux fonctions symboliques complexes, ainsi que le sistre qui rappelle que son culte s'accompagnait de musique et de danses.

 

Le hiéroglyphe pour Hathor (Hwt-Hr)

C'est une des plus anciennes divinités égyptiennes, le culte des bovins étant très ancien en Orient. Au fil des siècles, elle a fini par assimiler les différentes vaches célestes liées à Rê. En vertu de cette très ancienne tradition, elle a un aspect solaire marqué, que rappelle le disque placé entre ses cornes. Ses aspects et attributions sont très divers et évoluent au fil du temps. Hathor est la déesse de la musique et de la danse, mais aussi de l'amour et du plaisir sexuel, de la joie et du vin ou de l'ivresse. Elle donne l'inspiration aux artistes. Associée à la fonction royale, elle est souvent considérée comme la mère du roi, Horus vivant que la déesse allaite ; elle se confond alors souvent avec Isis et la reine lui est souvent assimilée ; elle est alors la protectrice d'Horus. En effet, l'un de ses aspects en fait une protectrice des femmes et de l'enfantement ; les femmes lui faisaient des offrandes pour obtenir la naissance d'un fils. Dans son aspect funéraire, elle est aussi la déesse de l'Ouest, protectrice des nécropoles à Memphis et à Thèbes ; elle accueille le défunt en son sein, lui dispense nourriture et boissons, et lui permet de renaître, comme le soleil est mis au monde chaque matin par la vache céleste. Elle est aussi souvent considérée comme la déesse des contrées lointaines, en particulier du pays de Pount.

 

Selon les lieux, sa parenté varie. A Kom Ombo, elle est l'épouse de Sobek. A Edfou, elle est l'épouse de Behedety, forme d'Horus apparue en Basse-Egypte.

 

Une des particularités du culte d'Hathor est l'importance de la musique et de la danse, mais aussi le fait que son clergé soit mixte, composé de prêtres et de prêtresses. Certains aspects sexuels de ce culte, liés aux rituels de fécondité,  ont répandu l'idée de "prostitution sacrée".

 

Elle a été assimilée par les Grecs à Aphrodite, puis par les Romains à Vénus.

 

Les textes consacrés à Hathor sont parmi les plus beaux de la littérature égyptienne. Voici un extrait de l'hymne d'Hathor :

 

’’ Que ton visage est beau,
Lorsque tu apparais en gloire,
Lorsque tu es joyeuse,
Hathor, vénérable Dame de Senmen.

Ton père Rê exulte quand tu te lèves.
Ton frère Shou rend hommage à ta face.
Thot, puissant en breuvage enivrant t’appelle, ô puissante.
La grande Ennéade est dans le plaisir et l’allégresse.
Les babouins sont devant ta face et dansent pour Ta Majesté.
Les hitys frappent le tambourin pour ton ka.
Les êtres chantent pour toi des hymnes et te font des adorations.

Les hommes et les femmes te prient de leur donner l’amour.
Les vierges pour toi ouvrent les festivités et te donnent leur esprit.
Tu es Dame de la louange, maîtresse de la danse, Grande d’Amour, maîtresse des femmes et des filles nubiles.
Tu es Dame de l’ivresse, aux fêtes nombreuses, maîtresse de tresser la couronne,
Dame de la gaieté, Dame de l’exultation,
A la Majesté de laquelle on fait de la musique.
Pilier djed féminin vénérable, Dame de Bougen,
Tu es la Dame du Sistre-Sekhem, maîtresse de la Ménat et du Sistre-sesechet,
Vers le ka de laquelle on élève l’ouncheb.
Tu es Dame de la danse, maîtresse des chants et de la danse au luth,
Dont la face brille, chaque jour, qui ignore le chagrin.
Puisses-tu présenter ton beau visage
Au roi de Haute et Basse-Egypte, Seigneur du Double Pays. ’’

 

(Texte traduit par Christiane Desroches Noblecourt, La femme au temps des pharaons, p 31/32.)

 

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12 mai 2006 5 12 /05 /mai /2006 15:29

"Comme de vray il semble que nous n'avons d'autre mire de la vérité et de la raison que l'exemple et l'idée des opinions et usances du païs où nous sommes."

(Montaigne, Sur les Cannibales, 1579)

 

 

Si seulement cette phrase de Montaigne à propos des Amérindiens du Brésil pouvait ne plus être vraie...

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12 mai 2006 5 12 /05 /mai /2006 13:36

Problème sur le blog, qui semble général : les cliparts n'apparaissent plus. J'espère que le problème va être réglé.

Sinon, temps couvert sur la côte varoise... Il y en a marre du mauvais temps, rendez nous notre SOLEIL !

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10 mai 2006 3 10 /05 /mai /2006 21:31

Les fossiles, voilà encore l'une de mes passions depuis l'enfance ; il fut un temps où je ramassais des pierres un peu partout, au grand dam de mes proches. Ce qui est passionnant avec les fossiles, c'est qu'ensuite il faut se documenter pour savoir à quelle espèce ils appartiennent, à quelle époque ils ont vécu, dans quel milieu ; ça amène à s'intéresser à la géologie... Bref, un ensemble de nouvelles portes à ouvrir, et c'est fabuleux. Et j'ai la chance de vivre dans une région très riche en fossiles, les calcaires de nos collines étant d'anciens fonds marins.

 

J'ai fait quelques recherches sur les fossiles récoltés sur le site du Castellas. Ce sont pour l'essentiel des Chlamys et des Bélemnites. Nous laisserons les Chlamys de côté, elles sont les ancêtres de nos coquilles St Jacques à l'ère Tertiaire.

 

Par contre, nous allons parler un peu des Bélemnites. Le nom de "bélemnite" leur a été donné au XVIe s., du grec "belemnon" signifiant "en forme de javelot". Dans l'Antiquité, on y voyait des pointes de flèche tombées du ciel et on les classait parmi les "pierres de foudre" ; au Moyen Age, on les appelait "doigts de St Pierre" ou bien entendu "doigts du Diable". Il faudra attendre le XVIIIe s. pour que les savants identifient une espèce fossile.

 

Reconstitution d'un Belemnite...

 

Les Bélemnites étaient des mollusques dotés d'un rostre, c'est-à-dire d'une coquille interne, vivant dans des mers chaudes peu profondes. En général, seul ce rostre en forme de balle de fusil s'est fossilisé, calcifié, comme sur les exemplaires que j'ai collectés au Castellas ; les parties molles ont disparu. Les Bélemnites ressemblaient un peu à nos seiches ou à nos calmars, avec des tentacules (une dizaine) pour attrapper la nourriture et de petites nageoires latérales ; leur taille pouvait aller jusqu'à 2 m de long. Ils sont très abondants au Jurassique et surtout au Crétacé (soit une période comprise entre 195 et 65 millions d'années), ce qui en fait des contemporains des  dinosaures et des ammonites, en même temps que lesquels ils disparaissent. Du fait de leur abondance et de leur bonne localisation dans le temps, ce sont des fossiles utiles pour repérer des périodes géologiques.

 

Sur ce dessin, la partie fossilisée est colorée en gris.

Les Bélemnites trouvés au Castellas ; on voit bien les petites cloisons à l'intérieur du rostre...

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10 mai 2006 3 10 /05 /mai /2006 21:27

Ca fait du bien de ronronner à la maison...

 

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9 mai 2006 2 09 /05 /mai /2006 11:38

Un beau soleil est revenu, mais un vent de fou, peut-être du mistral, ça reste à vérifier ! En tout cas, cerveau embrumé par un long sommeil, mais encore plein les yeux les images de la balade d'hier et l'énergie puisée dans la nature sauvage qui coule dans mes veines... Ce qu'il faut pour bien commencer la semaine !

Bizzz à tous !

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8 mai 2006 1 08 /05 /mai /2006 10:18

 

Drôle de tête au lever : il pleut ! Et nous qui devons monter sur la colline du Castellas, site d'un ancien oppidum celto-ligure datnt du VIe s. JC. Courageux que nous sommes, nous y allons quand même puisque la pluie a cessé ! Je vous raconte ça au retour...

Bizzz à tous !

 

 

 

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7 mai 2006 7 07 /05 /mai /2006 13:38

J'adore Zazie, personnage atypique de la scène française. Pas seulement parce qu'elle a écrit des chansons "gay friendly", je vous rassure. Miss de Truchis de Varennes (c'est son vrai nom, pour ceux qui ne le sauraient pas) un est un personnage simple, authentique, symapthique, une aristo fantasque comme je les aime ; et elle a un vrai talent original. Elle écrit des textes excellents, qui savent jouer avec les mots de la langue française et donner des émotions, sur des musiques variées et agréables.

Parmi mes chansons favorites : "Rue de la Paix" qui reste excellente bien qu'on l'ait beaucoup entendue, "On éteint" qui livre une souffrance pudique, "Adam et Yves" bien entendu, "Sur toi",  la mélancolique et bien sentie "Qui m'aime me fuit", la très touchante "Si j'étais moi", l'excellent duo avec Axel Bauer "A ma place", la superbe "Toc toc toc" (moi aussi j'aimerais bien qu'il arrive, le loup, et lui ouvrir ma porte...)... et bien d'autres.

Les paroles de cette chanson que je trouve magnifique  :

Si j'étais moi

"Si j'étais moi

Ni la montagne à gravir

Au bord du vide , la neige à venir

Ne me feraient peur

Si j'étais moi

Ni les pages à écrire

Ni de trouver les mots pour le dire

Ne me feraient peur

Mais je me lâche la main

Je m'éloigne de moi

Je me retrouve au matin

Sur la mauvaise voie

Quand on se perd en chemin

Comment venir à bout

De ces efforts inhumains

Qui nous mènent à nous

Si j'étais moi

Ni la femme que je suis

Ni même l'homme qui dort dans mon lit

Ne me feraient peur

Si j'étais moi

Ni les démons que je cache

Les idées noires, les flammes que je crache

Ne me feraient peur

Mais je me lâche la main

Je m'éloigne de moi

Je me retrouve au matin

Sur la mauvaise voie

Quand on se perd en chemin

Comment venir à bout

De ces efforts inhumains

Qui nous mènent à nous

Si j'étais moi

Tout ce que j'ai sur le coeur

Ce que je fais de pire et de meilleur

Ne me feraient peur

Si j'étais moi

Ce que je fais de pire et de meilleur

Ferait mon bonheur "

 

Beau texte, non ? Beau et émouvant... Une autre Zazie que celle que montrent habituellement les média, plus sensible, plus intimiste.

 

Et son père, monsieur de Truchis, est un homme étonnant que j'ai eu l'occasion de rencontrer, personnage atypique lui aussi, artiste, cultivé... mais là, on entre dans le privé...

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7 mai 2006 7 07 /05 /mai /2006 13:27

Un peu le bazar à la maison, il va falloir que je range un peu avant de partir à la campagne... Ca me fatigue d'avance, si je me recouchais ? Mais non, le soleil fait son apparition à travers les nuages ! Un bon CD dans la chaîne, et c'est parti ! Yalla !

Bon dimanche à tous !

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6 mai 2006 6 06 /05 /mai /2006 15:00

 

Tendance "crabe dans sa carapace", à la maison, pas envie de grand' chose, de toute façon il fait gris dehors...

Et Ramsès qui est en pleine forme, qui miaule et saute partout...!

 

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